*(Acrylique sur papier naturel, 40/30cm, peinture inspirée du poème éponyme de Marceline Desbordes-Valmore (Recueil Fragments, 1786 – 1859) Sans l’oublier, on peut fuir ce qu’on aime. On peut bannir son nom de ses discours, Et, de l’absence implorant le secours, Se dérober à ce maître suprême, Sans l’oublier ! Sans l’oublier, j’ai vu l’eau, dans sa course, Porter au loin la vie à d’autres fleurs ; Fuyant alors le gazon sans couleurs, J’imitai l’eau fuyant loin de la source, Sans l’oublier ! Sans oublier une voix triste et tendre, Oh ! que de jours j’ai vus naître et finir ! Je la redoute encor dans l’avenir : C’est une voix que l’on cesse d’entendre, Sans l’oublier !
(Acrylique sur papier naturel, 40/30cm, peinture inspirée par le poème éponyme de Marceline Desbordes-Valmore (Recueil : « Elégies »). Ma demeure est haute, Donnant sur les cieux ; La lune en est l’hôte, Pâle et sérieux : En bas que l’on sonne, Qu’importe aujourd’hui Ce n’est plus personne, Quand ce n’est plus lui ! Aux autres cachée, Je brode mes fleurs ; Sans être fâchée, Mon âme est en pleurs ; Le ciel bleu sans voiles , Je le vois d’ici ; Je vois les étoiles Mais l’orage aussi ! Vis-à-vis la mienne Une chaise attend : Elle fut la sienne, La nôtre un instant ; D’un ruban signée, Cette chaise est là, Toute résignée, Comme me voilà !
*(Acrylique sur papier naturel, 40/30cm, peinture inspirée du poème éponyme de Marceline Desbordes-Valmore (Élégies et poésies nouvelles, 1825). Son image, comme un songe Partout s’attache à mon sort; Dans l’eau pure où je me plonge Elle me poursuit encor : Je me livre en vain, tremblante, À sa mobile fraîcheur, L’image toujours brûlante Se sauve au fond de mon cœur. Pour respirer de ses charmes Si je regarde les cieux, Entre le ciel et mes larmes, Elle voltige à mes yeux, Plus tendre que le perfide, Dont le volage désir Fuit comme le flot limpide Que ma main n’a pu saisir.
*(Il neige des lampadaires, édition Memento Mori, recueil de textes de Dominique Cervantès illustré par Vadim Korniloff. Quatrième de couverture : « Si vous ne comprenez rien à ce monde, ce livre est pour vous ! Certes il ne vous apprendra rien de plus, mais il aura au moins la vertu de vous laisser une empreinte inoubliable, celle d’un pas de côté. « Il neige des lampadaires » est un recueil de textes illustrés qui comprend des citations improbables, une pièce, un monologue et tout ce que vous aimeriez y trouver. Il retiendra, nous en sommes certains, toute votre imagination. Les écrits relèvent de l’imaginaire de l’artiste contemporain Dominique Cervantès, magicien de l’absurde et des maux. Les dessins émanent de l’univers de l’artiste mécontemporain Vadim Korniloff, dessinateur à la compulsion automatique et dramatique. » (105 pages, 22 dessins originaux, qualité papier supérieur texturé gaufrage)