Presse & tv

Interview de Alicia Hiblot, dans le cadre de la parution de la nouvelle édition « Les Fleurs du mal », illustrées par Vadim Korniloff.

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Portrait écrit par Vianney Huguenot paru en décembre 2022

Portrait - Vadim Kornioff - Le Courrier

Le lien vers le Pdf :

PORTRAIT-Vadim-KORNILOFF-Le-Courrier-Messin-N22-1er-décembre-2022

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Article paru dans le journal Libération du samedi 19 février 2022 sur la nouvelle traduction de « Némésis La glorieuse » de Ladislav Klima, aux éditions du Canoë.

Illustrations couverture et des dessins du livre par Vadim Korniloff.

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Reportage de 26 minutes

L’équipe de [sur ma route] tournait hier l’émission consacrée à Vadim Korniloff (diffusion le 19 juin à 13h30 et 20h45). L’artiste peintre, auteur et illustrateur bavarde avec Vianney Huguenot dans trois lieux messins : son antre paisible et colorée, à l’abri des bruits de l’avenue Foch, l’église Saint Maximin, magnifiquement habillée des lumières de Jean Cocteau, et le restaurant le Kristal où l’invité de l’invité, Aziz Mébarki (à gauche sur la photo), rejoint le bavardage, au son des canons d’un excellent vin de Moselle. Aziz Mébarki est éditeur (notamment des deux derniers livres de Vadim Korniloff) et fondateur et directeur des magazines L’Estrade et Bonnes Terres.

Lien vers l’émission ici :

https://viamoselle.tv/sur-ma-route-du-samedi-19-juin-2021-avec-vadim-korniloff-artiste-peintre-dessinateur/

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Billet écrit par l’auteure Claire Fourier à propos de la parution du livre J’y étais ! Carnet de (par-dessus) bord illustré :

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« Le peintre Vadim Korniloff est un homme de l’Est, comme son nom l’indique. Sa peinture se ressent des influences de l’Est : disons, en schématisant : expressionnisme allemand et sens russe du sacré et de la compassion. – De tableau en tableau, l’artiste creuse, développe, amplifie ces influences qui nourrissent sa vérité intérieure. Je l’ai découvert grâce à Colette Lambrichs (éditrice, De la différence et du Canoë) dans une galerie où il exposait. J’ai tout de suite aimé. Depuis, je me plais à voir les œuvres typiques qu’il reproduit sur sa page Facebook. Il vient de publier J’y étais, carnet de (par-dessus) bord illustré. Ce livret, vendu en ligne, était destiné à une exposition qui, coronavirus oblige, n’a pu avoir lieu. Au verso, un texte accompagne un tableau au recto ; lequel illustre l’autre ?
Vadim Korniloff exprime là de façon laconique et iconique de puissantes évidences. Ses peintures sont, comme toute œuvre de grand artiste, reconnaissables entre toutes. Postures acrobatiques de corps, vêtus ou non, dont les membres élastiques, quoique aux attaches épaisses, se tordent, se nouent, se tressent, personnages qui se retrouvent cul par-dessus tête. Couleurs fortes : ocre brun des silhouettes, rose aux joues, nez épatés, regards noirs ensemble directs et égarés dans les yeux ourlés de noir aussi, paluches robustes, rouge appuyé des lèvres et de la langue émergeant entre les dents blanches d’une bouche-abîme. « Toile de fond » à peine esquissée. Inspiration délirante et maîtrise du délire. Faussement naïve, reposant sur les émotions, sur un mélange cru, parfois violent, de tristesse, de dérision et de tendresse, – une figuration narrative profondément humaine.
L’artiste écrit, sans ambages, sur la page qui fait face au tableau :
«  Faire table rase du passé, l’apanage de l’arrogance imbécile…La société pornographique est celle qui n’offre plus de mystère, d’où la vie privée est gommée… Les individus ne sont pas des êtres vierges de tout passé culturel que l’on peut sacrifier… Le multiculturalisme n’est pas une culture en soi, donc il ne structure rien… La supra culture qui a la faculté de rassembler les cultures n’est pas le multiculturalisme, mais la diplomatie… Nous sommes prisonniers de nos émotions les plus primaires face à la force d’une fiction… L’intensité spectaculaire de la narration nous emporte… Quels sont les fondements de l’époque post-moderne ? Comment peut-elle tenir ? Veut-elle se tenir ?… »
Le peintre défend l’immobilité de l’œuvre d’art face à une muséographie à la mode qui manipule, anime, massacre les tableaux en vue d’une pseudo immersion sensorielle destinée à capter le public. Il dit la nécessité des racines et le besoin vital de ne pas oublier la terre natale ; il souligne l’importance de l’habitat. Il dit : en Russie, on est russe avant d’être chrétien ou musulman. Il dit son attachement au « sacré, pierre angulaire de la société humaine ».
Parmi les tableaux, le « Brouter sur l’herbe » où des moutons blancs remplacent les personnages de Manet. « La pensée en liberté » où un regard tendu se fond dans l’aile blanche d’un oiseau prenant son essor.(voir photos)
En allant sur son site internet le lecteur qui ne connaît pas sa peinture découvrira l’œuvre de Vadim Korniloff et aura envie de lire ce petit livre lucide qui se veut comme un murmure – peut-être assez fort pour nous réveiller d’un cauchemar – évoquant la course à l’abîme d’une société post-moderne qui s’entête à déformer (non à former, comme elle devrait) notre esprit, nous entraîne dans  » un vacarme jubilatoire, une euphorie collective  » hystériques et obscènes destinées à nous faire oublier le « memento mori » qui seul fait mieux vivre. « 
Claire Fourier

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Dans le cadre de la parution de mon livre « J’y étais ! Carnet de (par dessus) bord illustré », ci-joint mon interview paru ce mois-ci dans le mensuel culturel L’Estrade
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(extrait) :
-Vous êtes avant tout connu en tant que peintre, vous accompagnez d’ailleurs vos textes, de nombreuses peintures, dans J’y étais !. Que vous apporte l’écriture que la peinture ne vous procure pas (ou ne vous permet pas) ?
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L’écriture est comme une extension de la peinture, cela me permet d’aller puiser dans un autre medium, de m’enrichir d’une
énergie nouvelle et différente. C’est aussi un jeu, comme un ping-pong, entre écriture et peinture. Dans mes écrits, il y a également
une certaine musicalité. Tout cela participe à un équilibre en matière d’esthétisme. À la limite peu importe le mode d’expression,
l’important c’est de s’exprimer, quitte à emprunter des chemins de traverse. Cet ouvrage est un livre d’artiste qui fait partie de mon parcours personnel.
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-Comment avez-vous travaillé ? Vous avez peint et écrit en même temps ? D’abord écrit, d’abord peint ?
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J’écris régulièrement des textes, des chroniques ou des billets. Ce sont autant de traces « d’instants ». J’en ai accumulé 150 au cours des 5 dernières années. J’ai profité du confinement pour les relire, les fusionner, les confronter pour finalement retenir 30 textes qui sont autant de réflexions personnelles sur des sujets divers. La majorité des peintures ont été créées, après les textes, exceptées trois d’entre elles.
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-Avec ce livre, vous partagez vos réflexions sur des sujets divers (l’art contemporain, les Français, l’Islam…). Tous les textes sont très courts. Pourquoi ce parti pris de la brièveté qui s’accompagne, forcément, de raccourcis, d’affirmations « gratuites » voire de propos choquants ?
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Le format est efficace, c’est comme l’extension d’un slogan. Nous avons tous notre propre vérité. Je donne mon avis, partage mon regard, ma vérité, quitte, c’est vrai, à tenir des propos que d’aucuns
jugeront ‘réac’, à composer avec des contradictions, les miennes comme celles du monde. Je ne cherche nullement à convaincre le lecteur ou à le séduire. Tant mieux si mes propos questionnent mais la façon dont sont réceptionnés mes écrits, mais également mes illustrations, ne regardent, finalement, que le lecteur lui-même.
Il prend mes avis comme il veut.
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-Vous évoquez, entre autres, l’art contemporain qui fait l’objet de propos particulièrement « grinçants ».
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J’égratigne une partie de l’art contemporain, en tout cas, celui qui est engagé dans une course au « spectaculaire ». Ce que je
reproche à cette « production », c’est qu’elle ne questionne rien de notre réel. Bien au contraire, elle ne fait que l’imiter, le commenter. Que la société occidentale soit pornographique ou encore infantile, comme le suggèrent, par exemple, respectivement Jeff Koons et Paul McCarthy, c’est un fait connu, su et entendu de tous. Et pourtant, ces artistes s’échinent, productions après productions (ce ne sont pas eux qui les fabriquent, voilà pourquoi j’emploie le terme de « production »), non pas à nous questionner sur les pathétiques caractéristiques de la société occidentale, mais simplement à nous rappeler leurs existences encore et encore. C’est la posture Canal + qui s’attache à ricaner du passé, la posture de l’éternel contre-pied à l’art du passé qui est un grossier gimmick de l’art contemporain. Comme je le souligne dans mon livre, force est de constater que sans l’existence de l’art du passé (qui se suffi(sai)t à lui-même), celui de l’art contemporain serait fatalement compromis. J’observe aussi qu’au 17e ou 18e siècle, toutes les personnes, ou presque, qui se rendaient à l’opéra ou au concert, étaient capables de lire une partition, la moindre fausse note était saisie. Aujourd’hui, les musées sont fréquentés par des touristes en short et en tongs qui contemplent des œuvres aux codes tellement compliqués, qu’ils ne les comprennent pas, qui n’alimentent pas la réflexion. Seule l’émotion, gavée au « spectaculaire », fascine.
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L’article entier :
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Dans le cadre de la parution de mon dernier livre, J’y étais ! Carnet de (par-dessus) bord illustré, ci-après l’article de Jean-Pierre Jager paru aujourd’hui dans l’hebdomadaire La Semaine :
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– Rencontre avec le peintre Vadim Korniloff à l’occasion de la sortie de « J’y étais, carnet de (par-dessus) bord illustré », éditions Memento Mori.
Reportage tv filmé chez l’artiste, à visualiser ici :
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Article paru en septembre 2020 dans le magazine Aralya 
« Voyage avec un créateur loin des sentiers battus !
La Cathédrale Saint-Etienne, chef d’oeuvre de l’art gothique avec sa voûte haute de 42 mètres et ses vitraux réalisés par des artistes de renom… l’impressionnant bâtiment du Centre Pompidou-Metz qui abrite la création contemporaine sous toutes ses formes…. les berges de la Moselle…. et tant d’autres lieux…. Metz est une ville riche de culture et d’histoire. C’est dans cette ville, vibrante et audacieuse, où il vit et travaille qu’est né en 1972 Vadim Korniloff.
Aralya nous avons croisé son travail au Salon Artcité en 2019 et lui avons remis notre Prix. Le moment est venu de vous le présenter en vous entraînant dans un voyage loin des sentiers battus !
Les Hommes et les Femmes sont au centre de l’œuvre de Vadim. Il les célèbre avec euphorie, dans ce qu’ils ont de difformité, de déchirant, voire de monstruosité. Des personnages chamboulant toute loi de perspective ou de composition !
Autodidacte, Vadim Korniloff expose pour la première fois à Beyrouth en 2007, ce sont ensuite succédées des expositions dans le monde entier et en 2013, il installe ses peintures dans les toilettes d’une trentaine de restaurants messins, en réaction à l’Art Conceptuel dont l’urinoir de Duchamp est l’emblème.
Étonnant personnage qui déclare : « j’essaye, dans l’exercice du dessin ou de la peinture, d’exprimer uniquement mon ressenti et mes émotions dans l’époque dans laquelle je me trouve. A travers ma création je n’émets aucune opinion, aucun jugement, mon époque ne m’intéresse pas, et je ne cherche pas à lui plaire… à vous plaire. »
Une œuvre à tiroir qui recèlent sans doute de multiples secrets qui ne demandent qu’à se dire… si le regardeur sait dénouer les fils des histoires ou les réinventer. Le critique Giulio Enrico Pisani écrit : « Le visiteur parvient- il à surmonter sa propre stupeur devant l’expression amère, désespérée ou résignée des personnages « korniloffiens » et leurs ballets figés en acrobatiques contorsions… ».
Il faut bien reconnaître que les scènes sont souvent oppressantes. Il n’y a pas un instant où on ne ressent pas confusément la charge mémorielle de ces images télescopées, qui bousculent pas mal de certitudes. »
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Article paru dans le catalogue de la galerie Maznel, Septembre 2020 : 
« Peintre, illustrateur, peintre sur céramique, auteur, Vadim KORNILOFF est né en 1972. Le décor de son logis-atelier à Metz témoigne de l’éclectisme de sa culture. Autodidacte, il expose un peu par hasard pour la première fois, à Beyrouth en 2007, puis à New-York, Paris, en Lorraine, au Luxembourg, en Allemagne et en Russie. Il est lauréat en 2019 du prix Aralya/ArtCité.
Ses œuvres, encre de petits formats ou acrylique aux tons soutenus, présentent souvent des couples, anxieux ou déformés dans des postures de complémentarité ou d’opposition, avec une exagération qui donne un aspect étonnant voire humoristique à ses compositions. Des personnages pensifs ou rigolards se contorsionnent en compagnie de chiens ou d’oiseaux, comme contraints entre les limites de la toile. Otto DIX n’est pas loin. Les Pieds nickelés non plus.
Mais ses origines russes le rapprochent aussi de la poésie d’un CHAGALL ou de la provocation d’un Serge GAINSBOURG. A preuve, son initiative d’un mouvement “WC National” : l’objectif était de promouvoir l’exposition de toiles dans les toilettes de restaurants, pour contester l’hégémonie de l’art conceptuel dont l’urinoir d’un Marcel DUCHAMP est devenu l’emblème…
Il adore les lettres et se plaît manifestement à noircir les pages ou les écrans pour pourfendre, avec des idées très arrêtées, tout ce qu’il estime devoir être dénoncé.
C’est un boulimique de la création. « Je produis beaucoup, cela va très vite. Comme un enfant ». Il affirme pratiquer un dessin automatique, travailler à l’instinct et interpréter ses créations après coup.
« Je me garde de toute intention, du moins celle qui comprend une volonté d’introduire dans le contenu de mes dessins ou peintures des messages ou autres revendications existentielles ou réelles ».
Vadim KORNILOFF vient d’adapter en bande dessinée un roman, « Oblomov » d’Ivan GONTCHAROV, dont il dit que l’anti-héros “incarne une forme de résistance par la paresse à une modernité très dure et survoltée : c’est Platon en peignoir !”.
Toute ressemblance, etc… » (texte galerie Maznel)
 

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Le journal Le Monde du 25 juin 2020 consacre une page entière à la parution du « Roman Tchèque » de Ladislav Klima aux éditions Canoë illustré par mes soins : 22 dessins originaux (encre aquarelle sur papier) illustrent cet ouvrage et sur la couverture, « Le Désaccord Du Double » acrylique sur toile, 90/70cm.

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Article paru dans le mensuel L’Estrade, Décembre 2019 (ci-après le lien) :

https://drive.google.com/file/d/16kYrY2q4tIfyJ4hSRnfm5XTs-lgOVYzm/view?fbclid=IwAR1_rkRE6b2FnYb4Ju7vaMv9DrfnhGZOpb5ar4d46xsUqF42YbKWgJtSulE

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Article paru en octobre 2019 dans l’hebdomadaire La Semaine qui reprend un de mes billets d’humeur Facebook, ci-après le texte intégral : 

Vadim Korniloff est un citoyen artiste messin. Il peint, il vit, il construit et réalise au cœur de la ville, notamment en ayant ouvert sur la colline Sainte Croix une galerie-gite remarquable qui caracole en tête des bons indices sur internet. Il jette aussi sur le monde son regard avide de sens et rempli d’exigence. Autant de bonnes raisons pour lui donner la parole quand il en fait la proposition. C’est ce qui s’est passé il y a quelques jours, suite notamment à l’inauguration du « trop visible » bouquet de tulipes de Jeff Koons à Paris. (Jean-Pierre Jager)

« L’un des symptômes de notre inénarrable moment est probablement celui de l’inconsistance, qui n’est pas un effet conjoncturel, mais bien un fait qui évolue de manière structurelle. Cette inconsistance s’épanouit donc avec l’aide d’une autre particularité de ce moment, celle qui consiste en notre propension à penser qu’aujourd’hui est forcément mieux que hier, et que demain le sera davantage encore. Le souci avec cette croyance arrogante, c’est qu’elle finit irrémédiablement par nous jouer des tours, voire souvent nous ridiculise. Force est d’admettre que l’autocritique est à l’homme ce que la beauté est à l’art contemporain, c’est à dire une qualité vaine. Quant à la critique de l’art contemporain, sa survie tient en un seul et ridicule concept, celui de la reconnaissance et donc de l’existence de la beauté, celle de l’art d’hier, voire d’avant hier. Donc au fond si les mouvements artistiques du passé n’avaient jamais existé, il serait impossible pour l’art contemporain d’exister lui-même. Car quand l’art du passé se suffi(sai)t à lui même, l’art contemporain lui doit sa propre existence (et apparition) à celui de prendre à contre-pied de manière perpétuelle ce même art du passé, au point de n’être plus que cela :
un contre-pied à la beauté et au passé.
Si tout cela se passait de manière discrète, sans nous coûter en pollution visuelle esthétique et en argent, je n’y verrais naturellement rien à redire. Cependant voilà, c’est dans un vacarme assourdissant (au point d’étouffer la « musique des morts » dixit Nicolas Gomez Davila !) et dans une explosion visuelle que tout cela se passe, bref dans une obscénité des plus crasses…
Et ne vous méprenez pas, ce qui est obscène n’est pas forcément un aveu de vitalité, car comme l’écrivait si justement Jean Baudrillard à propos de l’art contemporain : « l’art n’exerce plus aujourd’hui que la magie de sa disparition/.. », et il ajoutait : « ../Plus généralement les choses visibles ne prennent pas fin dans l’obscurité et le silence – elles s’évanouissent dans le plus visible que le visible :
l’obscénité. » (Vadim Korniloff)

Aucune description de photo disponible.

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Mini reportage France 3, autour de la Bd « Une journée chez Oblomov », et chez l’artiste. (fin 2018)

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Article paru Décembre 2018 dans le mensuel culturel L’Estrade, ci-après le lien :

https://drive.google.com/open?id=10J0GMHauKrDCHumN9UEFQpvt8NFLVIYe

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Juste Avant de Zapper (Mirabelle Tv) – Samedi 10 novembre -Invité :

Vadim Korniloff pour sa bande-dessinée « Une journée chez Oblomov » paru chez Y.I.L

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Article paru Décembre 2018 dans l’hebdomadaire « La Semaine »

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Longue interview (12 minutes) à la Celina Gallery (Gd Duché du Luxembourg), pendant l’exposition en octobre 2016. (source :Web Tv Riv54)

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Article écrit par Vadim Korniloff sur le fondement de l’existence du centre d’art Pompidou Metz, publié dans le mensuel culturel « L’Estrade » n°82 (Mai 2018).

https://drive.google.com/file/d/0B1fbEhWrLIXiOFBmanVUbmI5RHVlM2NFbjBBMThoSlRXZEpN/view?usp=sharing

Extrait : « 

.../ la réelle fonction de ce centre apparaît soudain comme une évidence, celle que l’on perçoit aussi quand on sort du centre Pompidou-Metz et que l’on contemple son environnement. En face de Pompidou-Metz, à quelques dizaines de mètres se dresse un mastodonte de béton, et comble du cynisme, son nom : « Muse », littéralement « inspiratrice poétique ». Et que trouve-t-on donc dans ce centre affublé d’un nom dont le sens laisse rêveur : 115 boutiques et restaurants, dont un supermarché !

Voilà donc la prophétie Warholienne tant redoutée, la culture artistique au service de la culture marchande et consumériste : « Les supermarchés seront les musées de demain !». Et comble de l’ironie, l’espace qui se trouve entre ces deux centres, d’art et de muses, a été pompeusement et savamment baptisé « parvis des droits de l’homme ». Car quoi d’autre au fond que ce noble concept universel pour incarner le dernier rempart au «vrai projet consomo-culturel » de nos élus ? …/ »

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Article de Benjamin Bottemer dans le mensuel « L’Estrade », Octobre 2017. (le lien)

https://lestrade.info/lambition-de-liberte.php

Autodidacte sous influence renouvelant en permanence des figures récurrentes, admirateur des grands maîtres tout en s’ouvrant à l’art contemporain, bibliophile accro au pinceau, le peintre et dessinateur messin Vadim Korniloff cultive les variations et explore les contrastes au sein d’une peinture dont les contours cherchent en permanence à sortir du cadre.

Au sein de l’appartement messin de Vadim Korniloff, quasiment pas un mètre carré de mur qui ne soit dédié à l’accrochage de ses toiles. N’y voyez aucun narcissisme, plutôt un impératif : son foyer est aussi son atelier et peine à contenir la production de ce stakhanoviste du trait.

Des pochettes emplies de dessins côtoient de grands formats colorés où l’on retrouve des personnages aux visages tristes, pensifs, rigolards, aux membres effilés qui se contorsionnent, comme trop contenus entre les limites de la toile. « Se renouveler dans un carré blanc, c’est une vraie contrainte, glisse-t-il comme pour illustrer notre réflexion. Peindre pour moi est très personnel, j’ai la reconnaissance des gens que j’estime et cela me suffit. J’ai moins d’ambition que de convictions. »

Changer de technique, casser ses habitudes dès que la répétition semble pointer au bout du pinceau : Vadim passe de la feuille à la toile, de l’encre à la peinture, d’une polychromie éclatante à l’épure de quelques tons d’ocre et de rouille venant rehausser un dessin. En créant il essaye de « se vider la tête » de toute image mentale, d’être dans l’action, « un homo faber » convenant toutefois que son art n’est pas exempt de références. On le classe parmi les expressionnistes pour sa propension à déformer la réalité pour exprimer l’émotion, ici des figures humaines omniprésentes. On pense à Otto Dix, Egon Schiele ou de manière plus lointaine à Francis Bacon. « Ce sont des références pratiques, mais je préfère penser qu’on est dans ma subjectivité, ma vérité intérieure. Mon style est très nordique, slave aussi… »

«J’ai la reconnaissance des gens que j’estime et cela me suffit. J’ai moins d’ambition que de convictions.»

Vadim Korniloff, cela ne vous aura pas échappé, a des origines russes par son père et polonaises par sa mère. Il baigne dès l’enfance dans « un univers d’icônes chrétiennes », grandit entre Metz et Paris avant son départ pour New York, une sorte de séjour initiatique décidé juste après ses 20 ans et pendant lequel il a trouvé ce qu’il était peut-être venu chercher : une inspiration. Elle prendra les traits de son oncle photographe dont il devient l’assistant et qui lui donne le goût de la création.

Son éducation, Vadim l’autodidacte ne la fera ni dans les écoles d’art ni dans les musées, institutions qu’il n’estime pas beaucoup. La démocratisation de la culture, ce n’est pas pour lui. « Au musée, on est dans le spectacle de la culture, aux Beaux-arts dans le formatage, affirme-t-il. Au XVIIIe siècle, les gens qui allaient à l’opéra savaient lire une partition, ils avaient la connaissance des arts. Aujourd’hui, ça n’existe plus, on peut être jugé par n’importe qui. Par contre, je pense que toute forme d’expression artistique est bénéfique, car en pratiquant on est dans l’apprentissage. »

En 2013, il est à l’initiative de WC National, opération qui expose dans les toilettes des restaurants et cafés messins les œuvres d’une trentaine d’artistes, afin de « dénoncer le comportement des institutions artistiques de l’art contemporain qui ringardisent l’art pictural en portant au pinacle n’importe quoi. » Vadim explique toutefois être « plus ouvert qu’avant » à l’art contemporain, s’intéresse à sa faculté de s’extirper de médiums sources de contraintes.

Vadim explique toutefois être «plus ouvert qu’avant» à l’art contemporain, s’intéresse à sa faculté de s’extirper de médiums sources de contraintes.

L’un de ses dessins se baptise Le Libre penseur : une position dans laquelle Vadim semble se reconnaître. Son personnage, tricéphale, entre réflexion, interrogation et inspiration, fusionne avec une figure animale, une cigarette à la main, comme dans beaucoup de ses œuvres récentes. « Pourtant j’ai arrêté » indique-t-il. De fumer oui, de s’interroger sûrement pas.

Anticonformiste acharné, un peu réactionnaire peut-être, Vadim Korniloff n’oublie cependant pas de rester ouvert à la contradiction, de se nourrir des autres et de filtrer ces influences extérieures par sa sensibilité personnelle et ses convictions. Il cite Picasso, Duchamp, le conservateur Jean Clair, André Gide et René Girard, que ce grand lecteur aurait rêvé de rencontrer. Admiratif des grandes plumes qui parviennent à circonscrire à quelques mots tant d’émotions, Vadim explique avec malice son goût pour emprunter les mots par une autre citation : « Montaigne disait que citer est une preuve d’humilité et d’intelligence. »

Luttant à contre-courant de la bien-pensance, des conformismes qui l’entourent, Vadim Korniloff cherche à conquérir sa liberté d’être et de penser chaque jour, qu’il ne passe quasiment jamais sans peindre ou dessiner. Même s’il trouve ridicule la propension populaire à surestimer les artistes maudits comme Van Gogh et Modigliani, il admet toutefois que sa propre pratique consiste également à « sortir des choses de soi : une forme de psychanalyse. »

La Médiathèque du Pontiffroy exposera en décembre une quinzaine de toiles ainsi qu’une quarantaine d’illustrations de Vadim Korniloff, qui apprécie les possibilités d’accrochage au sein de la salle Verlaine. Aux quatre murs s’ajoutent autant de panneaux disposés en un carré imbriqué dans l’espace d’exposition : de quoi accueillir une partie du travail du prolifique peintre et dessinateur messin.

On découvrira notamment les illustrations originales de L’Amour du fou, le recueil de poèmes d’Adelino Dias Gonzaga, jeune schizophrène avec lequel Vadim a collaboré en 2015, ainsi que celles du Livre sans photographies de Sergueï Chargounov et de La Rame à l’épaule : essai sur la pensée cosmique de Jean-François Mattéi de Baptiste Rappin.

Fidèle à sa démarche proche de l’écriture automatique appliquée au dessin et à la peinture, Vadim a travaillé sur ces ouvrages « de manière totalement libre. Je lis un passage puis me fie à la réminiscence émotionnelle qu’il produit sur moi pour l’illustrer immédiatement ; c’est ma propre émotion que j’illustre. »

À travers le dessin, auquel il s’est un temps exclusivement consacré, Vadim effectue un retour à l’épure, à la proximité avec la feuille de papier qu’il recouvre de gesso, un enduit à base de plâtre et de colle qui apporte « une résistance » au support. « En matière de dessin, cela demande un effort au geste à la plume, c’est devenu lié à mon style, explique Vadim. Je trouve qu’une peinture perd quelque chose de la force d’un dessin. Ce dernier peut très bien devenir une peinture, mais je dois alors y introduire quelque chose d’autre. Dans tous les cas, bien dessiner, bien peindre ou même transgresser ne suffit pas : j’essaye toujours d’atteindre une alchimie entre la forme et le fond. » 

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Reportage-portrait, Mirabelle Tv, expo/signature « L »amour du fou », 2016.

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Article sur l’exposition à la Célina gallery* de Giulio-Enrico Pisani paru en octobre 2016 dans le journal Luxembourgeois « Lëtzebuerger Vollek », extrait :

« Je vous ai déjà présenté sa peinture en mars 2011, lors de son exposition à «La Galerie», place de la Gare, puis chez Célina, ensemble avec Anita Rautureau et Maurizio Perron, en septembre 2015. Mais alors tout est dit? Eh bien non, certainement pas, car personne, et surtout pas un artiste, n’est toujours égal à lui-même. Il l’est même très, très rarement. Certes, on reconnaît au premier coup d’œil l’oeuvre d’une forte personnalité, comme celle de Vadim, devant laquelle on se dit d’emblée «c’est un Korniloff», comme on dirait ailleurs, c’est un Seurat ou un Ensor. Mais avant d’aborder les variantes, commençons par voir la constante. Notre artiste est bien plus critique dans la décomposition des tenants et aboutissants psychologiques, caractériels et situationnels qu’un caricaturiste, ou même un Toulouse-Lautrec à la satire mordante, voire, justement, un James Ensor. Mais il ne va tout-de-même pas, sans doute grâce son élégance française, jusqu’à l’inhumain, voire brutal spectre déformant d’un Francis Bacon.
Par les contorsions et mimiques exprimant les cheminements complexes, tortueux et détournés qu’il dépeint, Vadim expose dans l’être humain ce qu’il est plutôt que ce qu’il paraît, de façon littéralement parlant fort pittoresque. Aussi, ses tableaux se composent-ils d’autant de pantomimes aux sujets existentiels, où chaque trait, membre, face ou posture est partie prenante et interactive d’une scène critique ou satirique, sans pour autant être toujours dépourvues de tendresse. Mais l’agrément, le côté attrayant de la peinture korniloffienne ne relève pas seulement de la psyché, loin de là. Outre cette continuité et personnalisation du style, ainsi que l’imaginaire débridé de compositions inspirées du quotidien, nous retrouvons aussi dans de nouvelles nuances, variantes et harmonies la merveilleuse syntonie de sa palette chromatique, à premier abord parcimonieuse, mais en fait aussi riche que saturée. Plus encore que ses ocres jaune et rouge d’une densité rare, c’est en effet leur combinaison et interaction esthétique avec ses bleus, vert mousse sombre, blancs et gris taupe à ardoise, qui plonge le spectateur voluptueusement dans cette acrobatie psycho-picturale.
Né à Metz en 1972, Vadim Korniloff y vit et travaille. «Autodidacte, il expose pour la première fois à Beyrouth (Liban) en 2007, puis les années suivantes à New-York, à Paris, au Luxembourg, en Allemagne, Belgique et Russie. Il est l’initiateur en 2013 du projet W.C. National, exposant des peintures dans les toilettes d’une trentaine de restaurants de la ville de Metz: une manière de contester l’hégémonie de l’art conceptuel, dont l’Urinoir duchampien est l’emblème. Cette action fut soutenue par le conservateur du Musée de la Cour d’Or à Metz. Il a également écrit un pamphlet, «Raté! Les tribulations d’un artiste contemporain», publié en 2014 aux éditions Edilivre» et magnifiquement illustré l’Amour du Fou, un recueil de poèmes d’Adelino Dias Gonzaga. »

Article complet sur le site du journal  : 

http://www.zlv.lu/spip/spip.php?article17616

photo-article-pisani-octobre-2016

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Film de présentation réalisé par « Rétine » en 2015 .

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Reportage tv allemande, Décembre 2015.

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Article de l’écrivain poète Giulio Enrico Pisani, paru octobre 2015

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photo article L'amour du fou octobre 2015

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Extrait :

« Et Vadim – peintre devenu ici miroir d’Adelino, le poète – d’écrire lui-même sur son dessin le fragment d’un autre vers, «… Un bouquet de fleurs qui saignent» que le personnage du poème pourrait avoir offert à l’aimée qui partage sa désespérance.

Le fait est que Vadim Korniloff ne se contente pas d’agrémenter le recueil, comme il est d’usage en poésie, de quelques illustrations par ci par là. Non, son accompagnement iconographique est total: à la quarantaine de poèmes sur les pages de droite correspondent et font face autant de dessins que sa plume a tracés à l’encre de Chine sur celles de gauche. J’ignore tout des hésitations qu’il a pu ressentir avant de plonger dans les méandres chtoniens de chaque poésie gonzaguienne. Il est en tous cas chaque fois parvenu à en ressortir… un fragment douloureux au bout de la plume… qu’il insère en toutes lettres dans son dessin. Et Vadim de répondre du tac au tac et quasi-symbiotiquement à Adelino avec ces mêmes incroyables représentations tourmentées de femmes et d’hommes extirpés de son propre subconscient. Femmes et hommes seuls, par paires ou en groupe se déchirant ou coexistant tant bien que mal avec des monstres ou avec leurs propres difformités, les premiers pouvant après tout aussi bien représenter ces dernières! « 

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Cliquez ici article Amour du Fou format PDF

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article de l’historienne d’art Nathalie Becker, paru en septembre 2015 dans le journal Luxembourgeois WORT

.photo article Becker

Extrait :

« L’autre valeur sûre de cet accrochage est le messin Vadim Korniloff. Le peintre à l’allure de dandy dont la production vogue entre la figuration narrative et le néo-expressionnisme aime à nimber son art d’une sorte de beauté convulsive et d’une bonne once d’esprit caustique. Pour lui l’art doit être source de réflexion et surtout d’émotion. Dans les œuvres exposées, rassemblées sous l’intitulé «Exposition des équilibres à l’endroit», il nous laisse à voir des images inspirées par le quotidien d’un monde qui marche sur la tête. Scènes de genre intimistes vigoureusement désenchantées mais non dénuées d’humour…noir, dé-formation des personnages à la Schiele, graphisme véhément, portrait sombre et acide de notre société contemporaine, Vadim Korniloff n’y va pas avec le revers du pinceau. Bien au contraire, il force le trait, bouleverse notre perception des choses et des êtres, nous pousse dans nos retranchements car ses modèles sont nos avatars avec nos travers, nos petites lâchetés et notre hypocrisie. Ses oeuvres sont des miroirs où nous plongeons notre regard et leur reflet nous entraîne vers le questionnement, l’introspection. Korniloff est piquant, il ne le renie pas et cela rehausse son travail au propos intelligent et intelligible. »(Nathalie Becker)

Cliquez ici Article complet de Nathalie Becker Wort

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article Giulio Pisani – expo Luxembourg 2015- Cliquez sur le lien

extrait :
«…. / Vadim Korniloff dont je retrouve avec un plaisir renouvelé ces représentations tourmentées de femmes et d’hommes, seuls, par paires ou en groupe se déchirant ou coexistant tant bien que mal avec des monstres ou avec leurs propres difformités, les premiers pouvant aussi bien représenter ces dernières. Miroirs de mal-être, leur réflexion fait fi des apparences physiques et reflète le désarroi conscient ou inconscient du visiteur face à ses grandes compositions à l’acrylique sur toile, ou à ses fines encres de Chine et aquarelles sur papier. Le visiteur parvient-il à surmonter sa propre stupeur devant l’expression amère, deséspérée ou résignée des personnages korniloffiens et leurs ballets figés en acrobatiques contorsions, tête-bèches, amalgames et tourments de convivialité forcées ? Cette vu de l’art n’est pas inconnue. Aussi, ces êtres difformes imaginés ou ainsi perçus par l’artiste peuvent bien rappeler par leur expressionnisme impitoyable certains tableaux de Jérôme Bosch, d’Edward Munch, d’Egon Schiele, ou de James Ensor, mais il s’agit là davantage de coïncidence que de filiation. L’autodidacte Vadim Korniloff ne doit que peu au grands maïtres du passé. Ce n’est qu’après coup, en exposant et en pénétrant dans le monde de l’art qu’il découvrit sa parenté fortuite avec tel ou tel peintre et notamment avec les expressionistes du début du 20éme siécle. Mais à cette aune là, quel artiste n’est-il pas subconsciemment influencé par ses prédécesseur ? / … » (Giulio Pisani)

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Mini-reportage tv, novembre 2014 sur l’exposition à l’espace Adagio à Thionville :

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Le Républicain Lorrain, novembre 2014 sur l’exposition à l’espace Adagio à Thionville :

« Drôle de personnage. Aussi déroutant que ses encres, le Messin Vadim Korniloff expose à l’Adagio, jusque fin novembre. Une trentaine d’œuvres où la spontanéité domine, dans le trait comme dans les titres.

L’artiste évoque l’écriture automatique d’André Breton pour définir son travail. Puis se retranche un brin désabusé sur une explication plus terre à terre : « J’en avais marre de dessiner la même chose ».

Ses femmes en robe ont fait le tour du monde. Place désormais à des scènes de douce ivresse où la poésie l’emporte sur le reste : l’esthétisme comme l’introspection personnelle, pourtant palpable. Vadim Korniloff nourrit une sorte de réflexion perpétuelle, faite de lecture, de peinture, comme d’écriture. Il vient de publier « Raté ! Les tribulations d’un artiste contemporain » , dans lequel il passe à la moulinette un art où le concept l’emporte sur le travail et la vision fertile.

Vadim Korniloff cite Marx, pour dénoncer le prolétariat généralisé de la société, c’est-à-dire, la perte d’un savoir-faire au détriment de l’inclusion dans un rouage global. Heureusement, il reste quelques grains de sable. »
(Hubert GAMELON)

Photos de l’exposition Adagio-2014 :

              

               

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Entretien avec le collectif « Défi culturel, Sauvons l’art » suite à la parution de « Raté ! Les tribulations d’un artiste contemporain« , JUIN 2014.

Extrait :  » … / Si l’art (contemporain) est aujourd’hui dans un état que certains déplorent (les mêmes que l’on taxe d’ailleurs très aisément de « réac-cryptofascisme » afin de clore tous débats sur la question !), c’est parce qu’il est en proie, je crois, à une société qui crée des dispositifs dont les moyens relèvent plus du domaine de celui de la gestion pure : l’évaluation, l’innovation pour l’innovation, le quantitatif au détriment du qualitatif, etc. Et quant à sa finalité, du domaine de celui du profit.

Bref, le « monde » de l’art a été, je pense, absorbé par cette pernicieuse et silencieuse organisation globale (comme tout le reste d’ailleurs) qui n’a pas d’autre but que celui d’universaliser tout (les motivations sont en partie bassement mercantile). Et pour ce faire, nous avons affaire à des sortes d’experts autoproclamés (mais pas seulement, la responsabilité est diffuse) qui nous expliquent par exemple, que pour accéder au rang d’œuvres d’art contemporaines, votre production (artistique) doit être le fruit d’un processus de création libéré de toutes règles (sic) … à part naturellement celle que je viens de citer ! /… »

Télécharger l’article complet en cliquant ici : interview Sauvons l’art pour « Raté! »

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Article paru dans l’hebdomadaire « La Semaine » du 28 mai 2014

Extrait : » Il publie cette année un livre pamphlétaire intitulé « Raté ! », une série de réflexion sur l’art, la culture et les règles qui en formatent le travail. L’an dernier il rencontre Adelino Dias Gonzaga, un jeune poète, qui écrit son mal être et son monde intérieur avec des mots qui touchent Vadim. Avec lui, il publie prochainement « L’Amour Du Fou », un livre d’art où les poèmes d’Adelino trouvent une échappatoire dans les dessins de Vadim. Les mots et les corps s’entremêlent comme la fureur et l’agonie, le corps s’extrait de l’esprit et on change de point de vue. Hasard ou destin, en piochant dans ses phrases à lui, Vadim Korniloff trouve une façon de réinventer la poésie contemporaine : trait pour mots. »

 ci-après le texte intégral, cliquez sur le lien suivant:  article La Semaine mai-juin 2014

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Mini reportage sur France 3 région, février 2014. (cliquez sur le lien ci-après pour le visualiser):

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Article paru fin février 2014 dans l’hebdomadaire « La Semaine Metz/ Nancy« .
Extrait: « La plume de Vadim Korniloff sera d’ailleurs coupable de « Raté ! », un pamphlet à paraître au printemps, sur les institutions locales. Preuve s’il le fallait encore, de son refus de la tranquillité. »

article La Semaine février 2014

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Article de Christine Sourgin Paru dans CultureMag.fr, octobre 2013 :

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Cliquez ici pour lire l’article de Christine Sourgins

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Article Paru dans le magazine mensuel « BOLD » (Luxembourg), Juin 2013:

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BOLD article JUIN 2013

 

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Article sur « CultureBox » (FranceTv) sur la manifestation W.C.National:

« A Metz, les artistes poussent un coup de gueule contre une politique nationale de diffusion de l’art qui favorise l’art conceptuel au détriment d’oeuvres qui offrent un rapport simple et direct à l’esthétique. 34 artistes peintres contemporains se sont réunis autour de Vadim Korniloff pour exposer leurs toiles hors du musée, dans les toilettes des 35 bars et restaurants participant à l’opération. »

télécharger l’article complet ici

Le reportage France3 sur le manifeste W.C.National:

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Article paru dans « La Plume Culturelle« , mai 2013 :

Une exposition contestataire dans les toilettes !

Le manifeste « W.C. National » dénonce l’attention exclusive que portent les lieux subventionnés à l’art conceptuel

 par Ambroisine Meignant

Du 15 mai au 20 juin 2013 une exposition de 34 artistes contemporains se tiendra dans les toilettes de bars et restaurants messins signalés par un sticker. Cette manifestation pas comme les autres dénonce un système qui donne une visibilité nationale à l’art dit conceptuel et met au placard les œuvres plus classiques. Vadim Korniloff, peintre messin, est à l’origine de cette révolte pour laquelle il a rédigé le manifeste « W.C. National ».

Téléchargez l’article complet ici

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ENTRETIEN AVEC « Défi culturel, Sauvons l’art » À PROPOS DU MANIFESTE W.C.NATIONAL, AVRIL 2013

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« En réaction à l’importance accordée par l’Etat à l’art dit « conceptuel » dans les galeries d’arts subventionnées, l’artiste peintre Vadim Korniloff a eu l’idée d’un Manifeste W.C National qui consiste à exposer 35 artistes dans les toilettes de restaurants et bars de Metz. Il place cette contestation de façon symbolique sous l’étendard de l’urinoir de Marcel Duchamp. Les W.C se transforment alors en salon des refusés et sert de pied de nez à l’art contemporain conceptuel. Choix d’ailleurs ironique s’il en est de Duchamp pour contester cette politique culturelle de sélection d’oeuvres en galerie. Vadim Korniloff a bien voulu répondre à quelques questions pour apporter plus de précisions sur sa démarche. »

> Télécharger l’article complet

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INTERVIEW TELEVISION dans l’émission  » CULTURE POP » sur Mirabelle tv, juin 2012.

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Article paru dans le journal « Les Nouvelles » à Fürth, Nuremberg en Allemagne, été 2012:

Titre : La dignité des êtres fragiles :Sous-titre : Galerie in der Promenade : les œuvres de Vadim Korniloff allant à l’encontre des beautés apparentes.
Article : 
Pour sa dernière exposition dans la Galerie in der Promenade, (avant de déménager dans de nouveaux locaux à Fürth mais dont l’endroit reste encore secret), Christian Fritsche nous montre des femmes. Des femmes, qui apparemment, ne vont pas bien. L’artiste Vadim Korniloff originaire de Metz emploie tout son art à peindre ces femmes dans diverses situations quotidiennes. Les œuvres de Vadim Korniloff n’ont pas la finalité de souligner des défauts, des défaillances ou des carences physiques. Ce qui nous frappe c’est la fragilité de ces femmes. Ces tableaux ayant une certaine touche de néo expressionisme tout en étant peints dans des couleurs douces nous permettent d’avoir une vue profonde de l’intérieur de ces femmes. Deux amies qui pleurent en se tenant par la main, une femme d’affaires épuisée, une autre plus âgée, apparemment seule, rêvant d’un érotisme perdu. Korniloff ne cherche pas à mettre en avant, à dénoncer ou à se repaître des problèmes d’autrui. Ces femmes ne sont pas des objets d’étude qu’il dissèque. Avec ces œuvres, le peintre proteste plutôt, de manière subtile, contre la tyrannie du superficiel et de la beauté apparente.
Si l’on regarde bien ces tableaux, on constate également une certaine critique de la société de consommation. En effet, même les objets qui entourent ces femmes, semblent, ne pas les rendre heureuses. Le spectateur peut même admettre que tout comme elles, ces objets sont consumés, usés. »
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« LËTZEBUERGER VOLLEK » LE 14 MARS 2011 (luxembourg-ville, LUXEMBOURG)
Extrait :
En fait, c’est la plupart du temps profondément troublés voire bouleversés par ces portraits qui reflètent leur propre désarroi, conscient ou inconscient, que les visiteurs passent devant ces grands tableaux à l’acrylique pour souvent y revenir et essayer de comprendre leur propre stupeur devant l’expression amère, désespérée ou résignée des femmes korniloffiennes. Rien que des femmes. Souverainement belles dans leur laideur reflet, tragiquement anorexiques, la griffe rapace, les ongles vains, les corps torturés, décharnés, tordus dans des oripeaux artistement drapés, mais qui les exposent plus qu’ils ne les habillent, elles crient leur colère silencieuse à la face d’un monde qui leur attribue cette image.

Giulio-Enrico Pisani

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« LA VOIX DU LUXEMBOURG » – LE 08 MARS 2011 (Luxembourg-ville, LUXEMBOURG)

Extrait :
Révolté aussi par une société où le paraître règne en maître, où Photoshop lisse les traits, embellie et annihile toute idée de mal-être, quand passer de la mélancolie à l’euphorie est devenu une maladie qu’il faut soigner à grand coup d’antidépresseurs, Vadim se plaît à projeter non pas ses émotions mais plutôt ses ressentiments, dévoilant ainsi sa part de féminité et purgeant de toute sa peine, son public : « La femme que je peins est en quelque sorte mon miroir ». Si cette catharsis vaut aussi bien pour l’artiste que pour ceux qui touchent du regard ses œuvres, la technique picturale employée pour ses toiles, faite de glacis dilués mais aussi de traits appuyés à la pierre noire, transcende tout ce lot d’émotions.

Sandrine Manuguera

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INTERVIEW TELEVISION « RTL » EMISSION « KULTUR », AU LUXEMBOURG JANVIER 2009

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« La Revue du Liban » – Avril 2007 (Beyrouth, LIBAN)
Extrait :
Les personnages et couples qui peuplent l’espace, ont quelque chose d’âpre et parfois de dramatique qui interpelle le regard. Une dialectique particulière se joue entre la présence objective des éléments composant chaque peinture et leur potentiel symbolique. La mise en scène de l’image utilise, de préférence, une écriture nerveuse, des plages de couleurs fortes et stridentes formant de vigoureux contrastes avec le graphisme nerveux et souvent noir.

Par Nicole MALHAMÉ HARFOUCHE

> Télécharger l’article complet

 

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« L’Orient le Jour » – Mars 2007 (Beyrouth, LIBAN)
Extrait :
Une galerie de portraits féminins, à l’érotisme étrange et morbide, occupe les cimaises de la galerie Pièce Unique (quartier des Arts, Saïfi village) jusqu’au 17 avril. Signés Vadim Korniloff, artiste autodidacte français, ces cinquante quatre tableaux, entre dessin et peinture, dégagent une vision sombre, glauque et torturé de la vie. « Je suis pourtant d’une nature positive », se défend l’artiste. Qui reconnait cependant une influence « Egon Schilienne » : cet attrait pour les corps noueux, déformés, secs et anguleux. Et –toutes proportions gardées ! – ces mêmes arrière-plans sans ornements, desquels se détachent des nus en duos, ces mêmes postures excentriques ou distordues

Zéna ZALZAL

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